Breguet 693 Fonderie Miniature 1/48ième

Bonjour à tous

Me voici de retour après une absence trop longue à mon goût qui n'était malheureusement pas due aux vacances.

Je vous avais laissé après la confection d'un premier capot. La réalisation des autres n'étant que la répétition de ce qui vient d'être fait, je laisse ce travail de côté pour m'attaquer à un sujet plus délicat. Il s'agit de recréer les échappements GAL du moteur devant rester ouvert.

Au départ, j'avais réalisé la partie visible des grilles, capots fermés. Nous avions ceci :



Une première moitié était pour gréer le capot gauche :



Pour le moteur droit, décapoté, il s'agit d'obtenir quelque chose de plus complexe qui ressemble à ceci :



Je dis bien qui ressemble car le résultat à obtenir est plus complexe que ce schéma. En effet les grilles sont soit isolées, soit regroupées par deux, mais aucune d'entre elles ne se trouve en face de la pipe d'échappement correspondante. Ce qui fait que toutes les pipes sont coudées dans plusieurs plans et pour arranger le tout il n'y en a pas deux qui soient identiques. Sur le schéma, on peut voir un tube circulaire qui traverse toutes les pipes. Dans sa partie supérieur, il possède une prise d'air extérieur (frais) et dans sa partie inférieure deux sorties d'air chaud. En effet le tube traversant les échappements est réchauffé par ces derniers. L'une de ces sorties sert au réchauffage carburateur, l’autre à la climatisation des postes équipage.

La difficulté de l’exercice consiste à placer correctement les grilles dans l’espace. Je décide donc de confectionner un bâti de fabrication constitué de la partie avant du capot dans laquelle viendra prendre place le moteur dans sa position correcte. Sur la partie arrière, je colle des « crénaux » dans lesquels les grilles seront placées à leur position exacte.





Les grilles sont maintenues en place à l’aide de papier masque Tamiya posé sur la face extérieure. Les pipes sont faites avec du fil à souder de 1 mm de diamètre. Une extrémité d’un morceau de fil à souder est percée à 0,7 mm . Dans ce trou, je colle un morceau de profilé plastique qui sert de tenon et vient s’insérer d’ans l’échappement du moteur préalablement percé. L’autre extrémité du fil à souder est tordue, aplatie, coupée à la bonne longueur et collée à la grille correspondante. Cette opération est répétée 13  fois. Un profilé plastique de diamètre 1 mm est enroulé pour former un cercle qui vient être collé à chaque grille par l’intérieur. Une fois sec, cet ensemble est retiré du bâti et les volumes de chaque échappements sont restitués à l’aide de colle cyano et de surfacer.







Ces échappements sont montés à blanc sur le moteur :







Cet ensemble est lui-même monté à blanc sur le fuseau :







L’anneau frontal du capot est lui aussi monté à blanc :





Une figurine est prévue en position de maintenance du moteur. Il s’agit d’un mécanicien allemand de chez Verlinden modifié en mécano français.



Pour terminer, les capots restants sont fabriqués.
Just for fun, un montage à blanc montre que tout s’assemble correctement.
Joie !!!




Joël.

Montage toujours aussi fascinant de précision! Félicitations Joël!
En ce qui concerne les traces de gris-bleu clair visibles sur le capot (Comptoir de l'aviation), il semble en effet tirer davantage vers le bleu clair que vers le gris, ce qui correspond d'ailleurs à la teinte visible sur le nuancier d'époque et au GBC visible sur le Caudron 714 conservé en Finlande.

A+,
François

François Riga a écrit:

Montage toujours aussi fascinant de précision! Félicitations Joël!
En ce qui concerne les traces de gris-bleu clair visibles sur le capot (Comptoir de l'aviation), il semble en effet tirer davantage vers le bleu clair que vers le gris,

Et bien Joël, ce repos aura servi de recul pour mieux sauter!
Heureusement que tu nous sers ce Breguet à petite dose pour ménager nos palpitants.
Les ventes de Lego s'envoleront vite à chaque mise à jour.....

waroff a écrit:

sur la photo originale, brute, il semblerait que la face  intérieure du capot ait perdu de larges zones de peinture.
Il semblerait aussi qu'elle fut peinte des deux teintes extérieures du capot.
Ainsi la partie haute pourrait être Gris Bleu foncé et la partie basse, Gris bleu Clair, face extérieure comme intérieure.

Ici, comparaison de 3 zones internes(en médaillon) portant encore de la peinture. Ces détails de couleurs ont disparu des photos (trop) retravaillées du site "Le Comptoir de l'Aviation".
Le bleu n'est pas aussi pétant que la face extérieure(en arrière plan), mais cette face interne est confinée et exposée aux vapeurs d'huile chaude, ce qui altère la teinte originale.
Dommage qu'on  ne puisse avoir la pièce entre les mains (Quoique...)

Voici qu'arrive le moment d'assembler tout ceci.

Mais avant de coller en place les fuseaux moteurs, il est nécessaire de peindre l’intérieur au préalable.
Comme je suis parti pour une séance de peinture, je commence par les hélices. Les logos Ratier sont réalisés à l’imprimante sur du décalque blanc. Malheureusement, le papier support est un peu épais.







Le moteur est ensuite repris et les pipes peintes :







L’anneau frontal est peint intérieur et extérieur. La patine sera poursuivie ultérieurement.





Comme j’ai ouvert le pot de « Gris Bleu Ciel », en l’occurrence « Aeromaster » 1101, Je peins les fourches du train puis les pneus que j’assemble par la suite. Le pneu droit reçoit une belle coulure d’huile réalisée avec du « Oil and grease stain mixture » de chez Mig.









Les jambes de train et l’intérieur des fuseaux moteurs sont de la même couleur que les surfaces inférieures de l’avion à savoir « Gris Bleu Ciel ». En revanche, les réservoirs d’essence, rajoutés par la suite, gardaient leurs couleurs d’origine. Le caoutchouc naturel qui apparaissait légèrement au travers de la trame métallique relativement serrée. L’ensemble avait donc un aspect métallique prépondérant.
J’ai donc peint les réservoirs en Alclad Aluminium puis j’ai mis du jus « Dark Wash » de chez Mig dans les creux de la trame. Les photos font surtout ressortir l’aspect métallique mais le jus restitue bien l’aspect du caoutchouc à travers la trame. Les tuyauteries d’essence sont peintes en jaune.













Le moteur et son anneau frontal sont montés à blanc.





Pour finir, le joint entre la pointe arrière du fuseau et l’extrados de l’aile est mastiqué, poncé et regravé.




Joël.

Magnifique...    

A+,
François

Ouf, enfin il pleut !!!
Je peux laisser momentanément de côté les travaux extérieurs de terrassement pour faire une petite mise à jour.

Les ailes sont terminées. Je les ai entièrement rivetées, extrados et intrados, avec des rivets HGW. Travail long et fastidieux qui au bout du compte est peu visible à l’œil nu. On les voit beaucoup mieux à la macro. La peinture devra être fine si je ne veux pas voir tout disparaître. A l’extrados, j’ai rajouté les trappes de visite des commandes de gouverne en carte plastique. A l’intrados, j’ai découpé au punch and die, dans de l’aluminium auto collant, les pastilles qui cachent les écrous de fixation de la demi-aile inférieure à la demi-aile supérieure. J’ai rajouté les deux tubes Pitot et réalisé les lance-bombes Michelin.





Les ailes sont mises de côté, puis je passe au fuselage.
Avant d’attaquer le détaillage intérieur, il faut que les fenêtres soient percées. Mais avant ça, je dois représenter le chevauchement des tôles sur la partie centrale extérieure. S’en suit une longue séance de masquage à l’Oromask, de pulvérisation de Surfacer, de ponçage, puis l’on recommence ces opérations pour le panneau suivant.



Dans de l’Oromask, je découpe les fenêtres à l’aide d’un gabarit que je colle ensuite à leurs emplacements respectifs sur le fuselage.





Je trace le contour de ces fenêtres à l’aide d’un marqueur puis j’enlève l’Oromask pour percer l’emplacement de ces dernières. En parallèle, à l’aide de pochoirs en Oromask identiques, j’ai découpé les dites fenêtres dans du plexiglas de 0,5 mm d’épaisseur.







Une fois l’ouverture réalisée, je colle la fenêtre avec de la cyano ultra liquide. La couleur « fumée » du vitrage provient des pochoirs en Oromask qui resteront en place jusqu’après peinture.



Il ne me reste plus qu’à passer au détaillage de l’intérieur (de l’avion). Mais la suite de l’histoire après la fin des travaux extérieurs (de la maison).

Joël.

Toujours aussi admirable...
J'espère qu'il ne faudra pas attendre trop longtemps pour la suite!

Quel artiste , bravo on ne s'en lasse pas et vivement la suite !!!

Les travaux reprennent sur le Breguet après une petite pause.

Avant d'attaquer l'aménagement intérieur, Waroff m'avait fait une remarque judicieuse concernant la forme du raccord Karman qui m'avait échappée.

waroff a écrit:

Joël, le raccord karman est plus évasé que ça à l'intrados, il a même fallut aménager une "encoche" pour la fenêtre
qui "mordait" sur son bord.
un peu le raccord qui ne descend pas assez bas, un peu la fenêtre pas assez haute

Je comptais effectuer cette modification une fois l’avion en croix. Après réflexion, j’ai pensé qu’il serait plus pratique de le faire dès maintenant.

J’ai donc découpé un gabarit à la nouvelle forme dans de la bande Dymo que j’ai collée en place.
S’en est ensuite suivi un long processus consistant à déposer une couche de Surfacer 500 au pinceau, de la laisser sécher 24 heures, de déposer une nouvelle couche et ainsi de suite jusqu’à obtention de l’épaisseur souhaitée (environ 6 couches). Après un dernier séchage de 48 heures, j’ai poncé le surplus pour obtenir la forme correcte.



Il ne restait plus qu’à enlever la bande Dymo. Et là, j’ai eu la mauvaise surprise d’avoir des arrachements de Surfacer au niveau de la superposition des tôles suite au très fort pouvoir adhérent de cette bande.



Faire et défaire étant toujours travailler, je n’ai plus eu qu’à recommencer le travail de masquage – masticage – ponçage pour rattraper les pétouilles.

Ceci fait, je me suis attaqué à l’intérieur. J’ai commencé par marquer l’emplacement des cadres et lices. J’ai tracé en rouge l’axe de référence du fuselage puis, partant de là, le reste de la structure intérieure.



J’ai ensuite réalisé le cadre 12 et son rail Alkan, semi-circulaire, pour guider la mitrailleuse.



Les cadres intermédiaires sont faits avec du profilé Evergreen .010 x 040’’. Les lices avec du .010 x 020’’.



Le plancher est taillé dans de la carte plastique. Sa partie centrale antidérapante est représentée par un morceau de grille au motif en losanges.






Joël.

Eh ben, quel travail! La mâchoire aurait tendance à en tomber toute seule...

Merci Parabellum.

La difficulté dans ce travail de représentation des lisses et cadres est double.
Tout d'abord, il faut que les cadres soient rectilignes et parallèles sur un même demi-fuselage. Ensuite il faut qu'ils correspondent parfaitement d'un demi-fuselage à l'autre.
Pour y parvenir, je suis parti des cadres renforcés déjà réalisés et qui avaient la particularité d’être parallèles entre eux et de correspondre d’un demi-fuselage à l’autre.
Je découpe une série de lisses de même longueur, dans du profilé de .010 x .020’’, en me servant d’un massicot muni d’une butée de découpe. Je colle ces lisses en m’appuyant sur un cadre renforcé, sur un demi-fuselage puis sur l’autre, en suivant les lignes horizontales parallèles préalablement tracées.
Je découpe un morceau de profilé de .010 x .040’’ à la bonne longueur, puis je le forme à froid par contrainte, pour épouser les courbes du fuselage. Il est ensuite collé contre les lisses préalablement posées. Un montage à blanc suffit pour constater que les cadres ainsi réalisés se correspondent parfaitement d’un côté à l’autre. Il suffit de recommencer pour la série de lisses suivantes et ainsi de suite…





J’attaque à présent la partie que je ne savais pas comment représenter et qui me fait cogiter depuis le début de ce montage. Il s’agit de la « baignoire » dans laquelle vient reposer la mitrailleuse arrière au repos, derrière le cadre 12.



Bien des solutions m’ont traversé l’esprit, mais la forme étant complexe, aucune ne me satisfaisait. Cet ensemble est composé d’une goulotte centrale qui vient s’insérer dans une portion de cône. Je décidais donc de représenter ces deux parties différentes avec du plastique thermoformé et de les imbriquer l’une dans l’autre.
Je commençais par faire des moules. Le premier pour la partie conique à l’aide d’un capuchon de stylo Bic (en haut à gauche sur la photo). Le second dans du profilé mis en forme (en haut à droite). J’ai ensuite thermoformé de la carte pastique chauffée sur la flamme d’une bougie en me servant de ces moules. J’obtiens ainsi les deux parties en bas de la photo.





La partie représentant la goulotte centrale est tout d’abord collée en arrière du cadre 12, puis des portions de cône sont collées de part et d’autre. Le tout bien sûr avec moult essais à blanc afin de vérifier que tout corresponde.









Cet écueil étant passé, je poursuis le détaillage intérieur par la confection des rails de guidage de la verrière arrière puis par les éléments se trouvant sur la paroi gauche du mitrailleur.





La partie centrale gauche subit le même traitement par la confection des supports du canon et de ses chargeurs.
Le canon HS 404 de 20 mm est confectionné à l’aide d’un élément en résine de chez Aires, les chargeurs proviennent d’un kit d’armes allemandes de chez Verlinden. Le tout étant modifié pour correspondre aux équipements du Breguet.











Joël.

Salut Joël

Ton montage est vraiment passionnant à suivre.

Superbe, comme d'habitude. Belle source d'inspiration qui me sera des plus utiles le jour ou j'entamerai un 693 Heller au 1/72...

A+,
François

Toujours aussi admiratif !

Merci les gars.
Pour changer, j’attaque un peu de peinture sur les armes et les chargeurs. Ils sont tout d’abord peints en noir mat Tamiya XF1. Une fois sec, ils sont frottés aux pigments Mig « gun metal ».











Je poursuis par l’aménagement du flanc gauche et de la partie avant.







Mon absence des ondes a durée car la confection des différents boitiers radio et autres fut longue et fastidieuse.
En voici un florilège :



Vint ensuite la confection du lance-bombes qui me fut grandement facilitée grâce à la documentation de Waroff.





Un petit montage à blanc afin de vérifier l’assemblage :



Il ne me reste plus qu’à confectionner les éléments du poste de pilotage …


Joël.

Bon sang, c'est déprimant autant de finesse et de détail.

Je passe à l’aménagement de l’avant et forcément la pièce incontournable est la planche de bord pilote.

L’an dernier, en m’inspirant fortement des travaux de Waroff, j’avais dessiné une planche de bord de Breguet.
Cela donnait ceci :



Hors, il s’est avéré, en étudiant la documentation et les photos, qu’il s’agit de celle du Breguet 691.
J’ai donc décidé de dessiner la planche de bord du 693 dans une de ses différentes configurations, car la position de certains éléments change au fil du temps de vie de la machine. J’ai choisi la configuration de début de série car je compte représenter le numéro 5. En voici le résultat :



Ceci étant fait, j’en fis la reproduction au 1/48ième à partir de carte plastique et de contours d’instruments en photo découpe de chez Airscale.



Joël.

C est joli tout ça!!!
je me demandais,sur le modele a hélice Ratier,y a t il une commande de pas de l hélice comme sur les d 520,en double?

je ne m étais encore jamais vraiment interressé aux avions français de l époque donc,si j ai bien compris,
le Bréguet 693 ainsi qu e d autres bimoteurs avaient une mitrailleuse fixe tirant vers l arriere bas,actionnée par le pilote ou le mitrailleur???

Bonjour,

Quelques bimoteurs légers français avaient une arme fixe tirant vers le bas en arrière.
Elle(une MAC 34 - chargeur de 300 ou 500 coups non remplaçable en vol) était servie par le mitrailleur arrière qui l'actionnait par une pédale ou une poignée pistolet.

Suit bien ce fil de Tichot qui fourmille d'indications qui te serviront à ta modélisation.

Waroff

merci pour l info!cette mitrailleuse servait donc a straffer les colonnes ennemies?je n en connais pas d équivalent sur d autres appareils,a part la paire de canons inclinés vers l avant bas sur le J1n1 japonais,mais c est tout de meme bien different!

je suis pas a pas le travail du sieur Tichot,cela fourmille de détail,c est génial

Cette mitrailleuse qui tirait en arrière était pour dissuader un éventuel poursuivant de rester dans ce secteur
et se déporter latéralement ou en hauteur, ce qui le mettrait dans le champ de tir du mitrailleur arrière!

Des armes inclinées vers l'avant, c'est le cas du Breguet 691 dont le canon de 20mm et les deux mitrailleuses de 7,5mm
pouvaient s'incliner ensemble de 15° vers le bas.
Ce système qui n'a pas donné les résultats escomptés a été abandonné au profit d'affûts fixes sur les Br 693 et ultérieurs.

tres interressant!
ça fait plaisir de découvrir ces appareils avec des connoisseurs

Après avoir peint ces différents sous-ensembles, J’ai collé des décalques Airscale représentant les différents cadrans. J’ai inséré une feuille d’acétate transparente entre la partie supportant les décalques et celle avec les cadrans en photo découpe en prenant bien soin que tout corresponde avant de les coller ensemble.
Toutes ces opérations ont altéré la peinture sur les cadrans en photo découpe. J’ai dons repris ces derniers avec un pinceau fin.
Malheureusement, le résultat ne fut pas à la hauteur de mes espérances (et du temps passé) et l’épreuve de la macro photographie ne fit qu’augmenter la déception.



Même si le résultat est meilleur que la pièce en résine du kit POMK, la peinture manque de finesse et les décalques sont peu visibles. Certes, ce dernier point est dû au manque d’éclairage généré par la proximité de l’objectif. A l’œil nu et vu de face les détails sont bien visibles. Mais dès que l’on n’est plus de face, ils disparaissent car les trous sont trop profonds (épaisseur de la feuille d’acétate + épaisseur de la carte plastique + épaisseur de la photo découpe).
Compte tenu de la qualité des décalques et de la photo découpe, on doit pouvoir obtenir quelque chose de mieux. J’ai donc décidé de faire des essais afin d’essayer d’en obtenir un meilleur résultat.
Deux axes principaux sont à améliorer.
Le premier est la mise en couleur de la photo découpe. Le second est de faire en sorte que la distance entre le décalque et la photo découpe soit la plus courte possible.

Pour le premier point, la peinture tient mal sur le cuivre ou le laiton et ne résiste pas aux différentes manipulations. J’ai donc pensé à un procédé que j’utilisais lorsque je montais des locomotives vapeur en laiton photo découpé à l’échelle HO. Il s’agit du brunissement du laiton ou du cuivre par traitement chimique. Cet effet s’obtient en trempant le laiton dans un liquide bleuâtre appelé Tourmaline. Une autre solution consiste à frotter le laiton à l’aide d’un pinceau imbibé de ce produit. C’est cette dernière solution que j’ai appliquée pour obtenir une coloration « gun metal » des cadrans.

 



La solution au second point, consiste à supprimer les intermédiaires. Je colle le décalque sur de la carte plastique préalablement peinte, puis je colle le cadran directement sur le décalque. Se pose le problème de la représentation de la vitre. La solution consiste à la représenter par une goutte de vernis brillant ou de cristal klear. Mais cette solution ne m’a jamais vraiment convaincu. Je décide donc de découper un morceau d’acétate à l’emporte-pièce au diamètre exact du trou du cadran pour le placer dans ce trou.





Mon premier essai a consisté à coller le décalque sur de la carte plastique peinte. Ensuite j’ai pris un cadran bruni que j’ai déposé sur une vitre découpée à l’emporte-pièce. La vitre et le trou étant aux mêmes dimensions, l’assemblage se fait très légèrement en force ce qui permet de prendre ensemble le cadran et sa vitre avec une pince brucelle pour les coller sur une goutte de cyano déposée sur le décalque.



Le résultat est bien plus satisfaisant mais présente deux inconvénients à utiliser de la cyano. Le premier, c’est que c’est du « one shot », il faut poser le cadran à l’endroit précis du premier coup. Le second c’est que la cyano attaque le décalque et en altère la qualité.

Je recommence donc l’essai en utilisant cette fois-ci une goutte de cristal klear en lieu et place de la cyanoacrylate.
Cette fois-ci l’essai est le bon. Même si le pouvoir d’adhérence du cristal Klear est plus faible que celui de la cyano, il est largement suffisant compte tenu de l’absence de contraintes mécaniques. De plus le temps de séchage bien plus long permet la dépose et le déplacement du cadran pour l’ajuster à l’exacte position. Ceci fait, l’excès de colle est enlevé avec un pinceau humide avant le séchage complet.
L’aspect craquelé du support est dû au passage d’une couche de vernis avant que le produit assouplissant le décalque ne soit totalement sec.



Yapukatourecommencer avec ce nouveau procédé.

Joël.

Salut Tichot

Courage, tu vas y arrivé. C'est reculer pour mieux sauter.