Breguet 693 Fonderie Miniature 1/48ième

Bonjour,

travail très poussé , mais faut espérer que la peinture estompe l'apparence des rivets qui étaient noyés dans la surface,
afin qu'il n'en subsiste qu'une subtile impression de leur présence.

Merci Waroff,

Justement, une fois peint, le relief est à peine perceptible, bien moins qu'un rivetage en creux, d'où l'intérêt de ce genre de rivets.
Ceux-ci sont noirs, mais mes autres planches ont des rivets couleur aluminium, ce qui fait que une fois peint, un léger passage au micromesh fait ressortir certaines têtes en alu. C'est ce que je vais utiliser pour le fuselage et les ailes.

Joël.

J'ai entendu " travail de ouf " ?  

Tichot a écrit:

mes autres planches ont des rivets couleur aluminium, ... C'est ce que je vais utiliser pour le fuselage et les ailes.

Joël.

   la folie te guette....

Me voici de retour sur les ailes.

Je vais représenter les renforts ogivaux qui partent des deux points d’attache de l’aile au fuselage. Ceux-ci ressortent en léger relief. Je choisis donc de les représenter avec de la carte plastique de 0,13 mm d’épaisseur.
Je commence par les découper et les poncer pour en atténuer encore l’épaisseur.



Sur leur face interne, je les rivette à la Rosie. Ce qui fait que sur la face apparente, les rivets sont en relief.





Il ne me reste plus qu’à les coller sur et sous les ailes à la colle ultra liquide.






Joël.

Bonne année à tous.
Je laisse les ailes de côté pour le moment, le temps que les idées me viennent pour la modification des renforts.
En attendant, je m’occupe des moteurs.

Ceux de Fonderie  Miniature ont un diamètre bien trop important et se rapprochent plus de Gnome Rhône 14 N que de 14 M. Ils partent donc directement dans la boite à rabiot. Heureusement j’ai les moteurs de la maquette POMK (à gauche) et j’ai une paire de GR 14 M de chez Vector (à droite).



Comparés aux dimensions du vrai (notice technique) :  le moteur POMK possède un carter de réducteur aux bonnes formes et dimensions alors que le diamètre des couronnes de cylindres et trop faible ; le moteur Vector à des cylindres corrects mais un carter de réducteur sous dimensionné.



Le carter de réducteur POMK, bien que plus juste, est moins détaillé que le Vector. Les écrous de fixation notamment sont représentés par de simples ergots. Je supprime ces derniers et les remplace par des écrous en résine de la marque Master Club.





Ceci fait, il ne reste plus qu’à greffer le carter POMK sur la couronne de cylindres Vector.











Avant de commencer l’assemblage, je peins les différents sous-ensembles.
Les carters sont peints en gris métallisé obtenu par un mélange de gris 145 Humbrol et de métal 56 de la même marque. Les arrêtes sont brossées à sec avec de l’aluminium Metalizer de Model Master,  les creux reçoivent un jus de Dark Wash de chez Mig.
Les cylindres sont peints en gun metal Metalizer de Model Master.





Sur les cylindres, l’emplacement des deux bougies est percé avec un foret de 0,4 mm et celles-ci sont représentées par un morceau de tube blanc.





Je détache les cylindres, les colle dans leurs emplacements respectifs puis rajoute :
Les tiges de commande des culbuteurs en étiré de 0,4 mm
Les fils des bougies en fil de plomb de 0,23 mm.









Ci-dessous, on peut voir à droite le moteur Vector d'origine et à gauche le nouveau moteur modifié.



Maintenant, il ne me reste plus qu'à faire la même chose sur l'autre moteur.


Joël.

L'année démarre fort avec ces moteurs!

attention au carter réducteur, le petit cylindre tangent au carter et le boitier d'engrenage
n'existaient que lorsque des hélices Gnome et Rhone à pas variable en vol étaient utilisées.
Avec des hélices Ratier, le carter réducteur ne possédaient pas ces appendices.

Moi, je m'étonne qu'ils ne soient pas encore passés au banc...
Ah oui, c'est vrai, j'oublie toujours que c'est du 48ème... 
  
Philippe

Après cet intermède motoresque, je reviens aux ailes, les idées ayant eu le temps de mûrir.

La question que je me posais était de savoir comment faire des renforts moins épais.
La meilleure façon d’avoir une épaisseur plus faible que la carte plastique m’a semblé être de faire une sur épaisseur au Surfacer. Se posait alors la question de la représentation du rivetage en relief. Une visite sur le site de « Archer » m’a permis de me rendre compte que l’on pouvait faire épouser des courbes aux lignes de rivets.
J’ai donc tenté un essai sur une aile de la boite à rabiot. Celui-ci ayant été concluant, j’ai commencé par modifier un renfort pour le comparer aux autres.  Sur la photo suivante, on peut voir à droite le nouveau renfort et à gauche l’ancien. La nouvelle solution offre effectivement plus de finesse, même si cela n’est pas flagrant sur la photo.



Je me suis donc attaqué aux autres renforts.
Après avoir masqué les parties que je ne voulais pas abimer, j’ai retiré les anciens renforts en carte plastique collée.
L’essence F m’a été ici d’un grand secours. J’ai badigeonné les parties à décoller de ce produit et laissé agir une bonne demi-heure, en rajoutant de l’essence lorsque la précédente s’était évaporée. Heureusement, elle n’abime pas le Surfacer. Ensuite, à l’aide d’une lame de scalpel neuve, j’ai décollé avec précaution la carte plastique. Les dégâts à la surface précédente ont été minimes, les traces ont été effacées en passant un peu de Surfacer 500 au pinceau. Une fois celui-ci sec, un ponçage à fait disparaître toute trace du travail précédent.



J’ai mis de la bande cache à l’endroit des renforts. Ceux-ci ont été ensuite dessinés dessus en me servant des plans photocopiés comme pochoirs. La découpe a été faite au scalpel en me guidant sur un pistolet de dessinateur. Il ne s’agit pas ici d’arme à feu mais d’un outil servant à dessiner les courbes.



La partie centrale du motif retirée, j’ai pulvérisé plusieurs couches de Surfacer 1200. Une fois celui-ci sec, j’ai retiré le masquage et poncé légèrement au papier de grain 1000 pour faire disparaître l’arrête crée par la bordure du papier de masquage. Le résultat y gagne effectivement en finesse.





La suite consiste à poser les décalques de bandes de rivets « Archer » en leur faisant épouser les courbes à l’aide de produits assouplissants « Micro Set «  et « Micro Sol ». Les décalques réagissent parfaitement bien à ses produits et une fois terminé, le film support est pratiquement invisible.



Un voile de Surfacer est pulvérisé sur l’ensemble pour uniformiser les teintes. Les lignes de séparation, en Y, des tôles d’ailes sont gravées avec une aiguille très fine.



Joël.

Pour rester au niveau de l’aile, je m’attaque au train d’atterrissage.

Celui-ci comprend plusieurs éléments (définitions extraites de la Notice technique) :

-Une fourche en magnésium fondu, surmontée d’un tube en acier.
-Un fourreau en magnésium fondu qui contient l’amortisseur et reçoit ce tube d’acier. Le fourreau en forme de T pivote autour d’un axe horizontal supporté par un cadre caissonné en alliage léger fixé sous l’aile.
-Une roue équipée du type n° 12 (pneus 800X280) dont l’essieu se fixe sur les deux branches de la fourche par deux chapeaux boulonnés.
-Un contreventement comprenant :

-Une barre avant en électron s’articulant sur deux pattes solidaires du fourreau.
-Un contreventement arrière en tubes d’acier au chrome molybdène soudés s’appuyant sur des ferrures fixées sur la partie arrière du caisson sous aile et portant le dispositif de rappel à sandow.

Afin de réaliser et positionner le caisson fixé sous l’aile, je vais commencer par fabriquer le fourreau. La fabrication des fourches des pneus et des contreventements viendra plus tard.

Avant d’attaquer, commençons par un petit schéma d’ensemble :



Je commence par l’amortisseur qui va servir d’âme centrale à l’ensemble. Il est découpé dans du tube en aluminium de 2 mm de diamètre. La partie supérieure est percée perpendiculairement pour faire passer un second tube en cuivre de 1,3 mm de diamètre qui représente l’axe de rotation et constitue la structure en T de l’ensemble. Le fourreau en lui-même sera bâti en carte plastique autour de cet ensemble.



La partie centrale du fourreau, de section carrée, est réalisée par collage de sections de profilés Evergreen.
Un chanfrein en biais est découpé dans les quatre angles inférieurs de cette section. Je rajoute ensuite un petit disque découpé dans de la carte plastique. Ce disque est percé de quatre trous de 0,35 mm de diamètre au droit des chanfreins. Puis un petit écrou en résine est inséré dans ces trous (diamètre de la tête de l’écrou 0,6 mm).





Le reste de la structure supérieure du fourreau est construit en carte plastique.
L’ensemble est détaillé par ajout des pattes d’articulation de la barre avant de contreventement puis de tuyauteries rigides et souples du système de freinage.








Joël.

Bonjour à tous,
C'est du Mozart !!!!
Finalement, il ne va pas rester grand chose des pièces FM, un peu comme le Loire 210.
A ce propos, je suis en train de chercher des profilés pour les couples du Bloch 174. Les I les plus petits que j'ai trouvés font 1,5 mm et ça reste encore trop gros à mon sens. Qu'avis-tu pris pour le Loire ? Je me souviens qu'il y avait une astuce.
Amicalement.
Alain.

KitRookie37 a écrit:

Bonjour à tous,
C'est du Mozart !!!!
Finalement, il ne va pas rester grand chose des pièces FM, un peu comme le Loire 210.
A ce propos, je suis en train de chercher des profilés pour les couples du Bloch 174. Les I les plus petits que j'ai trouvés font 1,5 mm et ça reste encore trop gros à mon sens. Qu'avis-tu pris pour le Loire ? Je me souviens qu'il y avait une astuce.
Amicalement.
Alain.

Merci Alain.

Pour les I de petite taille, je les réalise par collage de trois profilés plats.

Je continue par la fabrication de la potence qui soutient les axes d’articulation du fourreau de train.





Les deux bras de cette potence viendront prendre place dans deux trous que je perce sous les ailes.



Toute la difficulté consiste à coller cette potence de façon à ce que l’axe de rotation du train soit à la fois perpendiculaire à l’axe de l’avion  et parallèle au sol. Pour ce faire, je réalise un « étrier », dans lequel  le fourreau de train et sa potence sont montés à blanc, de façon à ce que ces derniers soient bien verticaux.
Je pose le fuselage grée de ses ailes sur le gabarit de montage, puis je présente par en dessous « l’étrier » en faisant passer les branches de la potence dans les trous percés dans l’aile. Après avoir vérifié que le train est bien vertical et « l’étrier » perpendiculaire à l’axe de l’avion, je colle la potence à l’aile. Une fois sèche, il ne me reste plus qu’à tout démonter pour obtenir une potence collée avec les bons angles.









Autour de cette potence, je construis (en carte plastique) la cloison pare-feu qui possède un décrochement.
En effet, cette cloison est en arrière de la potence dans sa partie supérieure alors qu’elle se trouve en avant dans sa partie inférieure. Le décrochement se produit au niveau de l’axe d’articulation.







Afin de donner de la rigidité à l’ensemble, je colle un disque, correspondant au maître-couple du fuseau moteur, en avant de l’aile. Pour ce faire j’utilise à nouveau le gabarit de montage (je savais bien qu’il risquait de me servir à quelque chose). Pour terminer cette rigidification, je cloisonne l’espace entre ce disque et la cloison pare-feu.









Je fabrique à présent les axes de fixation arrière des contre fiches qui relient l’axe de rotation du fourreau au longeron arrière de l’aile. Ces axes sont de hauteurs et de longueurs différentes pour faire en sorte que là aussi ils soient perpendiculaires à l’axe de l’avion et parallèles au sol. Ici point de gabarit de montage, mais un bon repérage des longueurs et hauteurs sur le plan.










Joël.

C'est inouï. Bravo

Hum...

mauvais tout ça......très mauvais pour le palpitant.....

où sont mes gouttes?.....

Quel beau travail! J'en reste baba...
Bravo!

Bonsoir Joel,

la méthode est rudement efficace pour avoir la bonne longueur de chaque jambe et qu'elles ne manquent pas d'aplomb........
....sans qu'elles ne touchent pas le sol !...

le concept des potences est intéressant pour représenter les éléments constitutifs du châssis d'atterrissage.
Il est certain que sa réalisation "100% maquette" aurait été délicate pour réunir tous les critères de géométrie.

la conception du réel, à quelque chose près
les ferrures supérieures et inférieures sont prises entre deux profilés en "C" adossés d'un à l'autre.
Ces  derniers sont rivés sur la cloison pare feu, et une bande de métal vient fermer le côté opposé.
Des goussets et entretoises empêchent le flambage.
La ferrure supérieure porte un œil de connexion pour sa fixation au renfort de la nervure caisson,
l'inférieure porte le palier de la jambe de train et deux yeux de connexion, à l'arrière pour recevoir la contrefiche d'effort,
et à l'avant pour recevoir un point de fixation du bâti moteur.
[/quote]
Cloison pare feu gauche, vue de l'avant, les ferrures n'étant représentées que d'un côté,
certains détails sont omis pour la clarté du dessin.

Merci Waroff pour ces précisions techniques que j'ai simplifiées pour en faciliter la représentation.

Joël.

Me revoici après une absence qui m’a permis d’avancer, non seulement sur le train, mais aussi sur des pièces que je ne savais pas comment aborder. A savoir, l’avant du carénage de train et le capot moteur. La période a été assez décousue car je passais d’un élément à l’autre en fonction de l’inspiration du moment.
Je vais essayer de vous présenter tout ça en y mettant un peu d’ordre.

Je reviens donc au train avec la réalisation des fiches de contreventement.
Sur le schéma suivant, on peut voir :

En A, le contreventement fixe qui va de l’axe d’articulation de la fourche de train aux ferrures de fixation arrière.

En B, le contreventement arrière en V qui vient s’articuler sur la barre avant C.



Ces fiches sont constituées d’une partie centrale cylindrique et de deux extrémités coniques supportant les axes d’articulation.

Je commence par faire les parties coniques dans des sections de tube plastique étiré à la flamme.



Dans ce cône, je fais passer un profilé rond dont la partie avant est aplatie à la pince. Ce méplat est percé puis poncé pour être mis en forme de façon à représenter l’axe d’articulation. Cet ensemble est fixé dans un tube dont le diamètre extérieur correspond au plus grand diamètre du cône. Cette opération répétée à chaque extrémité du tube permet de faire une fiche de contreventement fixe. Deux tubes munis de cônes à une seule extrémité sont réuni pour former un V. Cet ensemble est collé à la barre avant réalisée en profilés plastiques.









Ces différents éléments sont montés à blanc sous l’aile grâce à des axes amovibles pour l’instant.











La partie que je ne savais pas trop comment réaliser est le carénage du fuseau moteur en avant de la cloison pare-feu. Ce carénage protège le bâti moteur et la partie arrière du moteur (boite à accessoires). Elle est colorée sur le dessin ci-dessous.



Puis l’idée m’est venue de représenter ce carénage par un empilement de disques de diamètres décroissants, taillés dans de la carte plastique. Le diamètre de chaque disque était mesuré sur le plan avant découpe. Ces disques ont été empilés sur un axe métallique puis le tout collé en avant de l’aile. Après un mastiquage généreux, cet ensemble a été mis en forme par ponçage.











Une autre pièce qui m’a fait me creuser les méninges, est le capot moteur.
Le capot Fonderie Miniature est trop long et d’un diamètre trop fort.
Celui de POMK est trop court et d’un diamètre légèrement trop faible.

La solution semblait être de thermoformer un nouveau capot sur celui de POMK. La pièce étant longue, sans machine à thermoformer cela me semblait très difficile.
Avant de me lancer dans la fabrication d’une machine à thermoformer, j’ai tenté de thermoformer uniquement la partie avant (bombée) du capot, en rouge sur le schéma. La partie arrière, parfaitement cylindrique pouvant être faite en carte plastique.



Après différents essais, j’ai fini par trouver le matériel Hi Tech nécessaire et le processus idoine.
La photo ci-dessous montre le matériel 5G nécessaire :



La carte plastique (0,5 mm d’épaisseur) va servir à réaliser le capot. Le capot POMK va servi de forme mâle sur laquelle sera formé le nouveau capot, la bougie aura pour but de chauffer la feuille de plastique pour la ramollir.
Enfin le pot en verre, dont le diamètre du col correspond à celui de la forme mâle augmenté de l’épaisseur de la carte plastique, va servir à emboutir la carte plastique sur la forme mâle.
La difficulté de l’exercice consiste à être à la fois rapide et précis.
Rapide, afin que la carte plastique ramollie à la flamme de la bougie ne refroidisse pas trop vite une fois présentée au-dessus de la forme mâle.
Précis de façon à enfoncer le pot en verre sur la forme mâle de façon symétrique et concentrique.
Plusieurs essais ont été nécessaire afin de déterminé le degré de ramollissement nécessaire pour que la carte plastique soit correctement emboutie.





Une fois la partie avant du capot découpée, la partie arrière est faite avec des bandes de carte plastique enroulées pour former des tronçons de tubes. Les parties rectangulaires en creux sont les emplacements des échappements GAL. Sur la photo ci-dessous on a à gauche une partie avant de capot issue du thermoformage, au milieu un capot terminé et détaillé et à droite la lèvre avant d’un capot moteur. C’est la seule partie restnte lorsue l’on enlève les capots.



L’entrée d’air inférieure est faite en modifiant la pièce en résine de Fonderie Miniature. Elle est séparée par une cloison horizontale. La partie supérieure alimenta nt en air le carburateur, la partie inférieure allant refroidir le radiateur d’huile.



Les échappements GAL sont faits dans de la carte plastique épaisse. A l’aide d’un outil à graver Tamiya, je grave des rainures parallèles, je découpe les rectangles puis je colle transversalement un fil de plastique étiré. Pour terminer, ils sont peints en marron puis brossés à sec avec du métal bruni.



Les échappements sont posés provisoirement, ils ne seront collés qu’après la peinture des capots.



Un petit comparatif montre le capot F.M. à gauche, le nouveau capot au centre et le capot POMK à droite.





Le cône d’hélice est thermoformé sur une pièce en résine tournée sur un vieux cône de la boite à rabiot.
Les pales d’hélice sont les pièces POMK fortement désépaissies. En arrière du cône, est collée une « jupe » qui recouvre partiellement le réducteur du moteur.

[img]https://i.servimg.com/u/f55/12/46/18/40/22310.jpg[img]









Je termine par une petite série de photos montrant l'assemblage de tous ces éléments.
Comme on peut le constater, au final, le moteur est très peu visible. Aussi, le moteur gauche sera présenté avec ses capots, alors que le moteur droit sera mis à nu.











Joël.

C'est merveilleux !!
C'est didactique à souhait !!
C'est, c'est...Joël !!
Philippe

Bonjour,

C'est énorme, monstrueux....j 'adore.
Je retiens ta technique de formage à la bougie, tout simplement génial.

Pascal06

pascal06 a écrit:

Bonjour,

C'est énorme, monstrueux....j 'adore.
Je retiens ta technique de formage à la bougie, tout simplement génial.

Pascal06

Et ce n'est rien de le voir en image, c'est encore pire de le voir de ses yeux vus lors de l'expo
de Bron ce dimanche passé...

Géant....(bien qu'au 1/48ème)

A cause de Joël, il me se montera plus de Breguet 693 FM avant une ou deux décennies.

Bonjour à tous.

Après un intermède fort dépaysant, me voici de retour aux "affaires".

Si le moteur gauche sera représenté fermé, le droit, par contre, sera représenté sans ses capots.
Il en va de même pour l’hélice dont le cône sera enlevé et représenté en deux parties

Il me faut donc faire un moyeu d’hélice à partir de tubes en plastique de différents diamètres.



Je représente ensuite le plateau arrière ainsi que le dispositif avant comportant le moteur électrique de changement de pas.



Pour les hélices Ratier 1527/1528, je récupère des éléments en plastique provenant d’une boite de Potez 63 au 1/48 de chez Azur. Ces dernières sont copieusement amincies par grattage et ponçage, puis installées sur le moyeu.



Les différents éléments de l’hélice sont assemblés. Le cône d’hélice, thermo formé, voit sa pointe démontée et l’ensemble est détaillé.

Après une interruption un peu longue, me voici de retour.
Je continue par le train. J’ai fouillé dans ma boite à rabiot pour trouver des roues aux bonnes dimensions. J’y ai trouvé mon bonheur avec une paire de roues en résine dont je ne me souviens plus de la destination initiale. Si les cotes sont bonnes pour représenter des pneus  800x280 au 1/48ième, les jantes ne correspondent pas du tout à celles d’un Breguet. Je sors et taille des profilés plastiques pour représenter d’un côté (côté extérieur) la jante et de l’autre (côté intérieur) le bloc de freins.





Pour la fourche, je pars d’un profilé rectangulaire mis en forme à chaud sur le manche métallique d’un outil puis percé, mis en forme et détaillé.













Je réalise un garde-boue qui était présent sur la plupart  693 alors que les 691 n’en avaient pas. Je vaporise ensuite le tout avec du Surfacer 1200 et effectue un montage à blanc pour vérification.









Tout ce travail sera en partie caché car je passe maintenant à la réalisation des réservoirs d’essence qui se trouvaient dans les fuseaux moteurs de part et d’autre du système de rétraction du tain. A l’aide de carte plastique, je cherche à restituer la forme tourmentée de ces réservoirs.







Ces réservoirs étaient en aluminium recouvert d’une couche de caoutchouc comprimée par un treillis métallique.
Lorsqu’une balle venait à percer ces réservoirs, le caoutchouc, sous la contrainte de la pression du treillis métallique, venait obturer ce trou.
Pour représenter ce treillis métallique, j’utilise un fin grillage en cuivre fourni par Waroff, qu’il en soit ici remercié. Il est découpé et collé à la cyano sur le plastique.







Partant de ce qu’il restait des fuseaux de la maquette, j’ai découpé, collé, poncé, modifié afin de refaire des fuseaux plus conformes venant s’adapter sur cet ensemble. Comme ceux-ci viennent masquer tout le travail fait, si le fuseau gauche est représenté dans son intégralité, le fuseau droit se verra amputé de ses deux parties latérales afin de pouvoir jeter un œil indiscret sous les jupes de la Damme.

























Pour clôturer cette séance, je fais les deux panneaux latéraux dans de la plaque offset, découpée mise en forme et détaillée. Ces tôles seront présentées démontées à côté de l’avion.






Joël.

Bonjour,

précision diabolique!
je vois que le Br 693 n'a plus de secret pour toi

Merci Waroff, mais c'est grâce à ton aide que j'en connais autant sur le 693.

Un petit tour sur la toile m'as permis de découvrir, sur le site "Le comptoir de l'aviation", des photos couleur d'un capot moteur de Breguet 693 côté intérieur et côté extérieur.


source : httpwww.comptoir-aviation.comle_comptoir_de_laviation201107breguet-seconde-guerre-br-693.html


Source : httpwww.comptoir-aviation.comle_comptoir_de_laviation201107breguet-seconde-guerre-br-693.html

Ces photos sont  doublement utiles. D’abord pour me permettre de détailler les capots du moteur droit qui seront déposés. Ensuite elles nous donnent une bonne idée de la couleur gris bleu clair qui correspond tout à fait à l’interprétation qu’en avait faite Aero Master avec la référence 1101. Cela tombe bien, il m’en reste un pot.
Je sors donc de la carte plastique d’épaisseur 0,25 mm dont je thermo forme trois morceaux sur le capot moteur en résine POMK. Une fois découpés, je les détaille intérieurement et extérieurement en m’inspirant des photos.










Joël.