Bonjour,
Je n'avais posté jusqu'ici ce modèle car j'avais bien lu l'intitulé du forum concernant la période 35/55... Etant hors sujet, je gardais ce modèle pour les autres forums. Le problème, finalement, dans la lecture de consigne, ce n'est pas tellement de la comprendre mais de la lire jusqu'au bout... "Et aussi des autres aviations". C'est marqué, c'est sous mon nez et pourtant...
Donc, quand j'ai vu le SE 5 de Michel "Coda" Gruson s'installer, je me suis dit : "quel scandale !!"
Non, pas du tout...
Le personnage est vraiment généreux et ses modèles sont tellement sources d'inspiration et de régal pour les yeux qu'il pourrait présenter un ouvrage de broderie que je dirais "encore !! encore !!"
Donc, je le suis, à mon bien humble niveau, sur cette voie. L'idée d'un avion de la première guerre mondiale me trottant dans la tête depuis un petit moment déjà, il fallait bien se lancer un jour où l'autre, c'est fait.
Le modèle Airfix du Bristol présente des formes assez justes si on les compare aux plans existants sauf en ce qui concerne les ailes, trop longues et les profondeurs quelques peu fantaisistes. Le reste n'est pas si mal. Airfix, pour ce moule datant des années 50 - 60, n'a pas lésiné sur la quantité de plastique si bien que j'ai renoncé à conserver le fuselage pour le refaire entièrement. Le cockpit, bien sûr, y passe aussi puisque, comme sur tout les kits Airfix d'ancienne génération, ce dernier n'existe tout simplement pas.
L'anneau frontal étant d'origine, comment dire, moche, je commence le montage par ce point en thermoformant le dit anneau. Ensuite, et pour ne pas déroger à mon habitude de montrer le moteur de mes avions, je fabrique en chute de résine et autres morceaux de récupération le moteur, son bâti et la cloison coupe feu. Je passe sur le cablage de ce jouet qui, vous l'aurez compris, est assez fastidieux. Pour le moment, je n'ai conservé, hormis les ailes, la profondeur et la dérive (ce qui est étonnant, considérant qu'au départ, ces éléments étaient les moins justes du kit...), que la partie du fuselage, à priori, métallique sur le vrai, allant de la cloison nommée au cockpit.
Je n'en suis pas peu fier, je l'avoue humblement...
Pour le moment, je n'ai guère le temps, une inspection de ma hiérarchie prend l'ensemble de mon temps, déjà bien pauvre, disponible. Faut toujours être emmerdé !! Mais, il peut s'avérer parfois profitable de prendre un peu de distance pour recharger les accus et réfléchir à des manières de procéder...
Evidemment, on m'a déjà dit ne pas comprendre ma démarche de prendre un kit pareil alors que Roden en a sorti un, bien meilleur et à cettte échelle...
Je répondrai que, dans cette société de consommation qui jette plus qu'elle ne consomme, je préfère procédé ainsi, quitte à avoir des modèles parfois sacrifiés pour tenter des essais de peinture au autre. Sur le tas, il y en aura peut-être une ou deux qui sortiront indemnes...
Avec un peu de chance, ce sera le cas de ce Bristol.
Des photos ?
Et bien en voilà...
Je ne vais pas mettre l'ensemble des photos que j'ai déjà postées ailleurs. En voici cependant une sorte de florilège...
Pas d'Airfix ici, juste du Dakota...
Le siège en osier de fils électrique...
le cockpit, toujours, Dakota himself...
Le fuselage refermé.
Le ficellage...
Et, enfin, un début de travail sur les ailes. Depuis, j'ai avancé un peu pour elle. Pour fondre l'ajout en alu adhésif, j'ai pulvérisé du Surfacer trouvé en magasin auto en grande quantité pour moins cher que le vrai (un grand merci à Adrien "Moi"). Dans un premier temps déçu par ce produit que j'avais testé sur mon Magister, le pauvre, il n'est pas encore mort mais, sur ce coup, je me suis rajouté du boulot...Il semble que le dit produit fonctionne mieux maintenant. Je pense avoir trouvé la raison du premier échec : ce surfacer auto ne supporte guère la peinture et se craquèle en sa présence.
Dont acte.
A bientôt