Bonsoir,
De nombreuses fois on parle de "stencil" pour les marques de servitude ou les inscriptions diverses apposées sur les
avions.
Si au début les inscriptions étaient peu nombreuses et étaient peinte à la main, avec la production croissante
une partie de celles ci a été réalisée à l'aide de pochoir.
Avec la production de masse il fallait avoir recours à un système simple, facile à fabriquer et mettre en œuvre
pour apposer les centaines d'inscriptions portées par un avion.
Ainsi la décalcomanie, bien connue des maquettistes, était la solution adoptée par Curtiss (et d'autres d'ailleurs)
pour apposer toutes ces marques sur des composants d'un avion ou sur l'avion lui même,
comme par exemple les marques de nationalité, cocardes, drapeau.
Ci dessous, les planches 1/3, 2/3 et 3/3 des décals dessinés par Curtiss pour les P-36, H-75, P-40
Au fur et à mesure des motifs sont ajoutés vers la gauche et la nomenclature (en bas à droite de la feuille) est mise à jour.
Il est amusant de noter sur la planche du bas à droite, la cocarde chinoise avec la référence du bleu utilisé,
les cotes des diamètres, angles...de la même manière, les cocarde US et britanniques.
Dommage que la planche 2/2 soit incomplète.
Il a dû exister une nomenclature pour décalcomanie française comme on peut le constater sur ces agrandissements.
A gauche, directive de montage des bombes sous l'aile le long du râtelier lace bombe,
anneau d'amarrage sous l'extrémité d'aile, manivelle de mise en route(capot côté droit)
Sur les H-75 français, ces décals étaient apposés sur le métal nu avant leur sortie d'usine.
Lorsque les appareils reçurent leur camouflage en France, les peintres prirent soin de masquer ces inscriptions.
Si bien, qu'après le retrait des masques, ces inscriptions parurent sur un cartouche de couleur aluminium,
faisant croire qu'il s'agissait d'étiquettes collées par dessus le camouflage.